2009 – Maisons des arts et de la culture _ Beyrouth Liban

 

 
Projet Maison des Arts et de la Culture
Programme Bibliothèque, Salle de spectacles (une grande et une petite), Cinémathèque, Cinéma, Cafétériat…
Lieu Beyrouth, Liban
Surface 16000 m²
Équipe Éric Cassar, Marwen Belkhiria, Eva Biguères, Alvaro Alzereca, Paul-Arthur Heller

Principes généraux Nous souhaitons faire de ce musée des arts et de la culture une Re-naissance. A l’image du Cèdre, le musée va puiser dans le sol (culture / nature) l’énergie de sa longévité, de sa beauté. Ancré dans le sol des villes passées et prenant appui sur la culture le bâtiment émerge dans un mouvement circulaire et s’élance vers le ciel. Cet élancement ce sont les arts. Ils renaissent des vestiges du passé avec puissance et légèreté

 

Le projet est entouré de bâtiments de grande hauteur (tours symbole du Beyrouth d’aujourd’hui) et fait face au ring. Du côté du ring il fait signe et informe les passants sur les évènements artistiques ayant lieu grâce à un grand écran vidéo ouvert sur la ville. De l’autre coté le musée s’élance vers le ciel. 

On y accède en descendant vers une place publique située en contrebas à 11 mètres sous terre (recherche de la fraicheur). Le visiteur est guidé par un filet d’eau qui le mène du parvis à la fontaine de la place et à l’entrée du musée. Cette place s’ouvre sur une cafétéria agissant comme un prolongement de l’espace public.
Le bâtiment s’organise autour d’un élément central qui regroupe les circulations verticales et permet de desservir tous les éléments du programme. Au derniers étages, on accède à la bibliothèque possédant un accès direct avec un jardin oriental sur les toits puis à la cinémathèque. La salle de cinéma est située au sommet du bâtiment sous la coupole du volume doré qui émerge vers le ring.

 

Au niveau du sol de la ville, une partie de l’espace public traverse la parcelle et le bâtiment en son milieu, avant de proposer à nouveau de descendre sur la place. Cette promenade urbaine permet de rejoindre le Ring et la rue Ghalghoul :

1. Montée des marches.
2. Passage entre les voiles (bétons et dorés), s’apparentant à des pétales, espaces resserrés.
3. Aspiration vers les découpes de ciel et vue sur le grand hall de la salle d’exposition.
4. Arrivée sur le promontoire avec aperçu sur la place en contrebas.
5. Descente par une rampe entre les arbres avec vue sur les espaces d’expositions extérieurs réservés à l’implantation de sculptures ou d’installations artistiques
6. temporaires de grande taille.

 

Ce musée joue avec l’ombre et la lumière et donne à vivre à travers diverses ramifications une multitude d’espace différents réinterprétant, chacun à leur manière, les couleurs et la sensualité orientale jamais disparue.