2009 – L’Etoile du Sud _ Nice France
Maîtrise d’ouvrage A la demande de l’association Le Phare (Vice président : Laurent Juillet)
Lieu Dalle Infernet, Nice, France
Surface 4 500 m² (au sol), 8 000 à 10 000 m² (espace public)
Équipe Éric Cassar, Lucie Rieutord, Sana Oualha, Khanh Pham, Haï Le
Principes généraux Une grande place publique ouverte vers le port, un bâtiment à la fois lieu et lien….
D’abord il y a la lumière et ses scintillements, puis la couleur bleu-Klein qui dialogue avec les bleus de la mer et les immeubles colorés du port…
Ce projet, à la fois fonctionnel et adapté à son contexte, se mêle au grand paysage dans lequel il s’efface parfois pour mieux réapparaître.
De loin lumière, il propose ensuite un élancement pour une immersion dans le grand bleu, la mer, le ciel, l’horizon, l’infini….
Il est le théâtre d’événements de toutes sortes, festivals, expositions, congrès, où s’agrègent tous les talents, où la curiosité et l’ouverture d’esprit règnent en maîtres.
Il est le regard du port et de la ville vers l’avenir, un lien et un lieu de rencontre pour tous les Niçois. Démarqué par son originalité, adapté à ceux qui y travaillent, y habitent et lui donnent vie au quotidien, il devient un repère, une image de la ville. Il amplifie ainsi son rayonnement international.
Notre objectif est avant tout de concevoir un projet pour tous les habitants, un nouvel espace de Vie et de plaisir en accord avec les potentialités du site et ses saveurs
- Le site, une clé pour la ville… Objectif : tirer profit de sa complexité
Avancé vers la mer, le site est la connexion entre le quartier du Port et la Baie des Anges incluant le quartier du Vieux Nice. L’architecture en sera donc le lien et la rencontre. Passage obligé pour aller d’un lieu à l’autre, le projet doit tisser une relation forte entre ces différents quartiers emblématiques tout en proposant une halte et un espace d’un nouveau genre ouvert vers la mer.
Le site lie également la ville à la mer (fonction intrinsèque d’un port) et au ciel (puisqu’un couloir aérien passe à proximité). Il intègre par ailleurs un quai de départ. Le projet est donc à la fois un lieu de passage et un lieu d’attente.
Le bâtiment fait signe et accueille. Visible de tous côtés et de loin, très loin ; il s’offre à tous les regards… L’architecture est ici à nue, elle doit se transformer et se donner à voir de toutes parts.
- L’architecture mouvement
Nous avons tout de suite souhaité que le projet parte de la mer pour rejoindre le ciel. Nous y avons donc naturellement inclus la jetée pour qu’il agisse comme un relief ou un paysage. Il se propagera ainsi au-delà des limites définies par la parcelle triangulaire de la dalle Infernet.
Le projet démarre du phare avec quelques ‘plateaux-terrasses’ qui sortent de la mer (et inversement invitent à s’y baigner) pour progressivement se métamorphoser en ailes et s’élancer vers le ciel.
Le projet est une architecture mouvement ; c’est-à-dire qu’il prend en compte l’ensemble des points de vue des observateurs fixes ou en mouvement, qu’ils soient situés à l’intérieur, au-dessus ou à distance. ‘Multi facettes’, le projet est mystérieux, différent selon chaque orientation, il s’offre progressivement au regard… Et, comme la mer toujours se réinvente…
- L’intérieur: fluidité, flexibilité
Le bâtiment est situé au-dessus d’un parking et sous une grande place publique en pente vers le port. Deux espaces annexes (dont un restaurant panoramique) se trouvent sous les ailes et ouvrent vers la mer côté Baie des Anges. Des entrées de lumière et des vues sont créées à des endroits stratégiques. Au Nord le bâtiment est très largement ouvert vers la vi(ll)e et à l’Est en partie vers le port. Toutes les toitures sont accessibles libérant ainsi 8 à 10 000 m² d’espace public (sans compter la surface du quai de débarquement, le quai bas, ou la surface de la jetée). Les espaces sont protégés de la chaleur du soleil par le sol-toiture, souvent en débord, ou par des brise-soleils.
Partager
